L'auberge Deligant et l'auberge Masson


Ces deux auberges de Brolles, recevaient des peintres et d'autres artistes qui bien
souvent, pour payer leur écot ou tout simplement par jeu, peignaient sur les murs
et les portes des paysages ou des scènes qu'ils avaient vécues.
Malheureusement toutes les peintures de l'auberge Masson ont été recouvertes.
L'auberge Deligant reprise par Mr Guillaumin et Mr Hude devint l' Hostellerie de la Forêt
ou de nombreuses peintures murales crées par l'Ecole de Barbizon y ont été conservées
cette auberge maintenant fermée fut très fréquentée, puisque nous avons pu noter le passage de
Edmond Rostand, l'auteur de ( L'Aiglon ) et beaucoup d'autres artistes y passeront de même
que des hommes politiques, puisque nous savons que Casimir Périer y venait déjeuner.
Vers 1890 - 1895 un groupe d'artistes canadiens et américains logeaient a cette auberge.
Parmi ces artistes l'un deux, d'origine américaine, Edmond-Willis Redfield, peignit la
grande fresque qui se trouve au fond de la salle du restaurant.




L'Auberge Deligant, Avenue Alfred Roll



L'auberge Masson fut occupée, aprés par un fleuriste et est maintenant fermée .

l'Auberge Masson, Avenue Alfred Roll


François Anatole Thibault
dit ANATOLE FRANCE
qui signa de Brolles, un de ses romans
Anatole France marié à Marie-Valérie Guérin de Sauville vit à Brolles-Bois le Roi ou
il séjourne à l'épicerie auberge de Mme Le Boeuf . Les époux France ont une petite fille,
Suzanne et c'est sous l'influence de la tendresse paternelle qu'est écrit en partie à Brolles.
Le Crime de Sylvestre Bonnard ( 1883 )



Bonnard, membre de l'Institut, consacre sa vie à la recherche d'un manuscrit rare;
France raille doucement cette innocente passion de son héros. La vie du vieil érudit
est bouleversée par la rencontre de la petite fille d'une femme qu'il a aimée timidement autrefois.
Pour sauver la jeune orpheline des mains d'un tuteur malhonnête, Sylvestre Bonnard commet un "crime"
il enlève sa protégée et la marie à un de ses étudiant. On lit aux dernières pages de Jeanne Alexandre
la seconde des deux nouvelles du livre, la description que Sylvestre Bonnard fait de sa maison:





l'épicerie auberge de Mme Le Boeuf



1844-1924