Mi-juin, le personnel du centre de rééducation fonctionnelle infantile et le maire ont eu la désagréable surprise
de découvrir un projet de délocalisation de l'établissement à Montreuil (93).
Depuis quelques semaines, des banderoles ornent l'entrée de la Maison d'Enfants de Brolles.
Le personnel de ce centre de rééducation fonctionnelle infantile entend ainsi protester contre le projet de regroupement
avec le centre de Montreuil ( 93) sur le site de ce dernier.
L'Agence régionale d'hospitalisation (ARH) estime que la Seine-et-Marne est trop riche en établissements de
rééducation pédiatrique, alors que la Seine-Saint-Denis en manque.
Tout en reconnaissant la qualité de la prise en charge des enfants dans ces centres, elle invoque aussi un manque de rentabilité.
Une fusion permettrait ainsi de réaliser des économies d'échelle.
Or pour le personnel de Brolles comme pour le maire de Bois-leRoi, qui n'ont pas été consultés, c'est une aberration.
" Les enfants de Seine-et-Marne vont-ils devoir faire des heures de transports pour se faire soigner dans le 93 ? "
s'inquiètent les 90 employés de la Maison d'Enfants.
" Près de la moitié des enfants que nous accueillons proviennent de la Seine-et-Marne et la plupart des autres
viennent des départements limitrophes (Loiret, Yonne, Aube) " expliquent les déléguées du personnel.
" Le site de Montreuil accueille des enfants de 0 à 3 ans et celui de Bois-le-Roi de 3 à 17 ans, et ils traitent des pathologies
très différentes , précise le maire Nicole Delporte . "
De plus le site de Brolles s'étend sur 50000 m2, alors que celui de Montreuil ne dispose de 5 000 m2. "
Rien est joué
Elément encore plus important selon elle : " On destructure une équipe gagnante.
La coordination et la confiance qui s'est installée entre le personnel médical et le personnel enseignant n'est pas prise
en compte dans les données économiques. "
Mais rien n'est encore joué, et Nicole Delporte entend bien préserver cette structure.
Après avoir rencontré les représentants du personnel de Brolles, elle a interpelé toutes les personnalités politiques du
département et de la région.
Elle va s'attacher désormais à rechercher des solutions auprès des professionnels.
" Il ne suffit pas de dire qu'on refuse de fermer, il faut aussi émettre des contre-propositions
structurées ".
Les employés du CRFI de Brolles ont quant à eux diffusé une pétition sur Internet, qui a déjà recueilli près de 200
signatures, notamment grâce au soutien des parents.
Ils en ont adressé un exemplaire au directeur de la Caisse nationale d'assurances maladie
( qui gère l'établissement ) et entendent bien poursuivre les hostilités.,
On ne parle pas d'une entreprise de voitures qui n'est pas rentable, mais d'êtres humains.
Ce ne sont pas nos postes qui comptent, ce sont les enfants ".
Les choses devraient bouger dès la rentrée.
Affaire à suivre....
Les salaries de Brolles continuent le combat .
Alors que le projet de délocalisation vers le site de Montreuil est toujours d'actualité, les salariés du chateau de Brolles
ont décidé de manifester au siège de l'Agence régionale d'hospitalisation cette semaine.
Colère et incompréhension sont les deux sentiments qui surgissent en premier lieu.
Les salariés du centre de rééducation fonctionnelle infantile de Brolles ne comprennent toujours pas la décision prise
par l'ARH ( Agence régionale d'hospitalisation ) de délocaliser l'activité du site sur la ville de Montreuil.
Ils réfutent les arguments avancés pour justifier le projet.
Croissance démographique .
Parmi ceux-ci, la surcapacité de l'offre de soins pédiatriques en Seine-et-Marne.
En effet, même si le département est mieux pourvu que d'autres secteurs en matière d'accueil, celui-ci n'est pas en sous effectif
de patients.
Le taux d'occupation du centre de Bois-le-Roi atteint 95,78 % en hôpital de jour et de 100,44 % en hospitalisation complète.
De plus, la structure de Brolles est la seule en Seine-et-Marne à être spécialisée dans l'accueil pédiatrique des 0-3 ans.
La croissance démographique du département, la plus importante en Ile-de-France, est un autre point sur lequel les salariés du
château insistent.
Avec un taux de croissance de 1.5 % en moyenne par an, le département aura à l'avenir un important besoin de capacité d'accueil.
Déficit structurel
Autre point avancé par L'ARH, le déficit budgétaire du château.
Celui-ci est lié à la capacité d'accueil insuffisante du centre, limité à 60 places.
Pour rentrer dans ses frais, le château de Brolles devrait atteindre une capacité d'accueil de 100 lits et diversifier son offre de soins.
Un projet architecturai est en cours depuis 1992 mais il est resté dans les tiroirs au profit du nouveau plan de délocalisation.
Ce projet initial avait pourtant reçu l'aval des instances dirigeantes et trouvé un financement.
D'importants travaux de mise en conformité incendie ont d'ailleurs été réalisés en 2003.
Cependant,la réhabilitation du centre ne sera pas mené à son terme puisque le choix de la délocalisation a finalement été retenu.
Besoin d'investissement
Si l'offre de soins en matière de réadaptation fonctionnelle est plutôt complète en Seine-et-Marne, avec d'autres centres à
Saint-Fargeau, Meaux. et Neufmoutiers, ceux-ci ont des spécialisations qui sont propres et accueillent des patients d'âges différents.
La disparition du centre de Brolles pourrait créer un véritable déficit.
De même, des besoins importants existent en matière de soins de suite pour les pathologies complexes (pédiatrie générale,
soins trachéo-ventilés ... ) et la Seine-etMarne, fait figure de parent pauvre en lle-de-France sur ce secteur.
Des investissements actuels ne s'inscrivent pas dans ce sens.
Pour toutes ces raisons et aussi dans le but de soutenir les nombreux enfants qui viennent se faire soigner chaque année au
château de Brolles, une délégation du centre ira manifester le 4 octobre au siège de L'ARH .
Sera t'elle entendue ... ?
Affaire à suivre ....
Mobilisation générale pour le Centre de Brolles
Après plusieurs actions menées depuis le mois de juin, les représentants des salariés du Centre de Brolles ont tenu une réunion
en mairie le samedi 1er décembre.
A son issue, un collectif pour la défense de l'établissement a été créé.
Les salariés du centre de rééducation fonctionnelle infantile (CRFI) de Brolles ne comptent pas laisser l'Agence régionale d'hospitalisation
(ARH) transférer leur établissement sans rien dire.
A son issue, un collectif a été créé.
Les élus municipaux ont voté à l'unanimité une motion, de soutien.
Les uns et les autres espèrent ainsi éviter la fusion du CRFI avec le centre médical pour jeunes enfants (CMJE) de Montreuil,
en Seine-Saint-Denis.
Travail local
Une soixantaine de personnes sont venues écouter les élus et les cinq représentants du centre de Brolles présentes, dont Armelle Zimmer,
ergothérapeute et délégué CGT du personnel et le docteur Baticle, médecin coordonnateur du CRFI.
Le docteur Baticle, a rappelé la chronologie du projet d'établissement.
Celui-ci s'est transformé en CRFI en 1993, auparavant le centre de Brolles était une maison d'enfants à caractère sanitaire.
En quinze ans, l'établissement s'est transformé pour assurer ses nouvelles missions.
Il a continué son travail au niveau régional voire national tout en se recentrant sur une problématique locale .
Nous avons signé cinq conventions avec des partenaires locaux, explique le docteur Marc Baticle, et notre action dans le 77 est passée de
25 à 50 % de notre activité.
" Comme l'établissement connaissait des difficultés, l'ARH cherchait une solution de regroupement.
En avril dernier la décision tombe : le CRFI quittera Bois-le-Roi pour rejoindre le CMJE de Montreuil.
" Des besoins réels "
" Les besoins en Seine-et-Marne sont réels, si on nous transfère en Seine-Saint-Denis, tout le travail effectué sera perdu et les besoins dans
le 77 ne seront pas comblés, " remarque le docteur Baticle.
Il a également expliqué que les départements voisins, 45 et 89, comptaient sur le centre de Brolles parce qu'ils n'ont pas de structure similaire.
Les salariés ont manifesté le 2 octobre dernier devant l'ARH et demandé leur soutien aux élus.
" Nous avons notamment fait appel au sénateur Yannick Bodin qui posera une question au Sénat le 15 janvier prochain.
Le ministère devra répondre sur la problématique de Brolles et sur l'avenir de tous les établissements de l'assurance maladie.
On ne connait pas sa position sur la gestion de ces établissements : gérer ou les faire basculer dans le privé ? " explique Armelle Zimmer.
La réunion s'est achevée sur la création d'un collectif, pour lequel les élus de Bois-le-Roi ont voté à l'unanimité une motion de soutien.
Affaire à suivre ....
Les défenseurs de Brolles reçus au ministère de la Santé
" L'Association de défense pour le maintien des soins pédiatriques " de Brolles a été reçue au ministère de la Santé.
Elle a proposé un projet alternatif à la délocalisation de leur activité à Montreuil.
La résistance pour le maintien de l'établissement de Brolles continue.
Par l'intermédiaire du sénateur socialiste Yannick Bodin, < l'Association de défense pour le maintien des soins pédiatriques de Brolles ",
créée en décembre dernier (voir la République du 3 décembre), a obtenu un rendez vous au ministère de la Santé vendredi 18 janvier.
Bénédicte Le Cloërec, présidente de l'association et sa collègue ont été reçues par Pierre Bachelot, attaché parlementaire de la ministre
Roselyne Bachelot, et un conseiller technique du ministère.
" Nous avons exposé la situation du centre de Brolles, et proposé des solutions alternatives pour garder l'activité, dans l'intérêt des enfants
et du personnel ", explique Bénédicte Le Cloërec.
L'idée est de modifier une partie de l'activité actuelle, pour la maintenir. Brolles compte 60 lits d'hospitalisation, " comme le problème pour
l'assurance maladie est de réduire le nombre de lits, parce qu'on nous dit qu'il y en a trop dans le 77 par rapport aux autres départements
franciliens, nous proposons de diminuer leur nombre et de créer une activité de soins pédiatriques à domicile. "
Une partie du personnel de Brolles travaillerait ainsi chez les particuliers et dans les écoles, tandis que les autres s'occuperaient des enfants
hospitalisés au château.
" Nous avons été écoutés jusqu'au bout et très bien reçus.
On ne nous a pas opposé une fin de non recevoir mais demandé de monter les dossiers.
C'est très positif ".
Projet pour 2011
Cette proposition de l'association s'oppose ainsi à celles de l'Ugecam Ile de France
( Etablissement qui gère les établissements de santé pour l'Assurance maladie), qui a proposé la délocalisation de l'activité à Montreuil.
Madame Chaplain, directrice de l'Ugecam Ile de France, a assuré au député Didier Julia en novembre dernier, qu'il y aurait le maintien
d'un établissement de soins à Brolles.
Ce projet devrait être bouclé pour 2011 et commencerait à être travaillé à partir de juin 2008.
Dans le même temps, elle a encouragé le personnel à chercher une solution de reclassement individuel.
Ainsi, " Un organisme de reclassement est venu pour nous rencontrer individuellement en novembre dernier.
Mais, seules deux ou trois salariés ont accepté de les voir.
Nous restons unis et voulons porter notre projet, alternatif à celui de l'Ugecam conclut Bénédicte Le Cloerec .
Le sénateur intervient
Question au gouvernement
Mardi 15 janvier 2008, le sénateur Yannick Bodin a posé une question sur le " maintien de l'activité sanitaire pédiatrique à Brolles >
dans le cadre des questions au gouvernement.
Roselyne Bachelot étant absente, c'est le secrétaire d'Etat Bernard Laporte qui a répondu.
Le sénateur a demandé pourquoi il était question de délocaliser " l'activité pédiatrique de Brolles à Montreuil ( 93 ) , alors que le département
de Seine-et-Marne connaît une forte croissance démographique et que le schéma régional de l'organisation sanitaire 3 met en évidence un
sous-équipement sanitaire ? ".
Bernard Laporte a répondu que Paris et la petite couronne étaient moins bien dotés que la Seine-et-Marne.
En délocalisant les soins de suite pédiatriques de Bois-le-Roi à Montreuil, on rééquilibrait la situation.
De plus, certains enfants de Seine-et-Marne pourraient être accueillis au centre Ellen-Poidatz de SaintFargeau-Ponthierry, qui dispense
aussi des soins de suite pédiatriques.
Cette réponse n'a absolument pas satisfait le sénateur, " La fondation Poidatz n'est pas en mesure de combler le vide que créerait la
fermeture de Brolles ".
Affaire à suivre ....
Les salariés de Brolles manifestent
Une trentaine de personnes ont manifesté mardi pour le maintien du centre de rééducation de Brolles alors que l'Ugecame reste sur le projet de
regroupement a Montreuil.
Une trentaine de personnes du Centre de rééducation fonctionnelle infantile (CRFI) de Brolles, a manifesté mardi 25 mars, devant son autorité
de tutelle, l'Ugecam.
Lors du comité d'entreprise (CE) de mardi dernier, Marie-Antoinette Chaplain, la directrice de l'Ugecam, a présenté le projet de regroupement
du CRFI de Brolles avec le Centre médical pour jeunes enfants (CMJE) de Montreuil, prévu pour 2011.
" Nous lui avions demandé de présenter son projet mais aussi celui montrant qu'il y avait d'autres pistes, " explique Bénédicte le Cloërec,
présidente de l'association pour le maintien des soins pédiatriques à Brolles (AMSPB).
Résultat, le CE n'a pas voté le soutien au projet.
Celui-ci sera présenté en Conseil d'administration puis l'Ugecam demandera à l'Agence régionale d'hospitalisation de le valider.
Le projet de regroupement à Montreuil suit donc son chemin tandis que l'AMSPB travaille toujours à l'élaboration d'un projet alternatif.
" Les élections nous ont énormément freinés dans l'élaboration de ce projet qui vise à maintenir l'accueil des enfants ici ".
Même si une solution de reclassement était proposée pour tous les salariés .
Bénédicte le Cloërec explique qu'il vaut mieux que la structure demeure :
Notre équipe fonctionne très bien et son travail est unanimement reconnu.
De plus les enfants ont un parc de six hectares à leur disposition alors qu'à Montreuil ils seraient dans un immeuble de six étages le long
de l'autoroute A3.
Enfin, nous travaillons en étroite collaboration avec les familles, il y a une dimension familiale que nous perdrions à Montreuil.
Maintien impossible
Pour Marie-Antoinette Chaplain, le maintien de l'activité à Brolles n'est de toute façon pas possible, la structure est déficitaire selon la directrice
de l'Ugecam et trop petite pour être renflouée efficacement.
Alors qu'en regroupant l'activité sur Montreuil, nous pourrons créer une trentaine de postes et développer le plateau technique .
De plus, Marie-Antoinette Chaplain fait remarquer qu'un point infoconseil a été mis en place pour prévoir le reclassement des personnels de Brolles.
Enfin, d'autres pistes sont envisagées pour créer un projet alternatif à caractère médico-social comme un foyer d'accueil médicalisé pour des handicapés.
Pour l'instant, je prends des rendez-vous et nous verrons ce que nous pourrons faire.
Affaire à suivre ....
Centre de Brolles : la mobilisation continue en Décembre 2008 .
L'Association pour le Maintien de l'activité pédiatrique sur le site de Brolles a tenu une réunion publique samedi 6 décembre à la
Mairie de Bois-le-Roi.
Des habitants, des parents, des professionnels étaient présents samedi pour réaffirmer leur opposition à la fermeture annoncée du Centre
de Rééducation Fonctionnelle Infantile (CRFI) situé à Brolles, sur la commune de Bois-le-Roi.
Le CRFI accueille 60 enfants de trois à dix-sept ans atteints d'affections orthopédiques, traumatologiques, neurologiques et des maladies
chroniques rhumatologiques, 90 salariés en assurent la prise en charge.
Le 14 juin 2007, la direction générale a annoncé au personnel de Brolles qu'une étude est demandée par l'agence régionale d'hospitalisation
d'Ile-de-France (ARHIF) sur la faisabilité du regroupement en Seine-Saint-Denis de deux structures de l'UGECAMIF ( CRFI de Brolles et
CMJE de Montreuil ).
Alors que la Seine-et-Marne connaît une forte croissance démographique et que le schéma régional de l'organisation sanitaire met en évidence
le sous-équipement sanitaire du département, cette délocalisation semble toujours injustifiée.
Atouts incontestables
Des membres de l'association ont présenté un document qui a servi de base à une discussion constructive.
Dans un premier temps la situation actuelle a été exposée pour justifier des atouts incontestables de cet établissement: une situation géographique
et environnementale favorable au coeur d'un territoire sanitaire défavorisé, des accès autoroutiers et ferrés de proximité dans un parc de sept hectares
dotés de bâtiments nombreux et exploitables, un environnement médical efficace et des équipements fonctionnels adaptables à chaque handicap.
La présence d'une école publique intégrée dans des locaux adaptés permet la scolarisation des enfants et des adolescents de la maternelle au lycée.
Un récapitulatif des actions déjà engagées a ensuite été présenté : manifestations à l'ARH, rencontres avec la DDASS, le conseil régional...
Nombreux élus du département et de la région ont apporté leur soutien à cette cause par des articles, des rencontres avec les directions et
même une intervention au Sénat de M. Yannick Bodin.
Tous ces soutiens s'ajoutent aux témoignages nombreux et chaleureux que reçoivent parents et professionnels dans cette action.
Mobilisation
Mais au-delà du refus de fermeture de cet établissement, les parents concernés refusent aussi la réorientation de leur enfant dans une autre structure
et proposent avec les professionnels engagés un projet alternatif.
La cartographie des établissements démontre une sous dotation en Seine-et-Marne et dans les départements limitrophes.
Plusieurs domaines ne sont pas couverts ou de façon très insuffisante.
L'établissement actuel moyennant quelques aménagements et une augmentation de sa capacité d'accueil pourrait tout à fait y répondre.
L'objectif est de mobiliser autour d'un projet dont la réalisation financière serait tout à fait cohérente et d'un coût inférieur au budget alloué
à la construction du futur Montreuil.
Il s'agit donc de s'appuyer sur des chiffres et des besoins concrets.
Pour cela l'association demande à ses adhérents mais aussi à tout parent ou professionnel qui se sent concerné par cette cause de rejoindre le
groupe de travail constitué et ainsi de présenter aux tutelles, aux élus, aux éventuels gestionnaires un projet innovant et réaliste pour que nos
enfants bénéficient encore du Château de Brolles !
Une deuxième réunion publique aura lieu mercredi 10 décembre à 15 heures, à la mairie qui en mettant la salle du conseil à la disposition de ses
adhérents exprime ainsi son soutien à cette entreprise positive et dynamique.
Affaire à suivre ....
La maison d'enfants de Brolles déménagera à Montreuil
Le centre de rééducation fonctionnelle infantile de Brolles fermera ses portes pour déménager à Montreuil en 2011.
Malgré les différentes manifestations organisées depuis 2007 par les salariés du centre de rééducation fonctionnelle infantile (CRFI) de Brolles et les
organisations syndicales, l'Agence régionale d'hospitalisation (ARH) a pris sa décision
Elle impose un regroupement des structures de Brolles et de Montreuil sur ce dernier site afin d'établir un équilibre financier pour ces deux établissements.
En effet, le CRFI de Brolles et le CMJE de Montreuil sont toutes deux des structures pédiatriques de < petite taille ", leur pérennisation est rendue difficile
au regard des moyens nécessaires à leur fonctionnement pour un niveau d'activité restreint (48 lits pour Montreuil et 60 pour Brolles).
D'autre part, le patrimoine immobilier des deux structures est inadapté aux besoins de prise en charge sanitaire ayant particulièrement évolué.
Mettre en place les plateaux techniques spécialisés adaptés coûterait trop cher pour un seul établissement.
108 lits à Montreuil
C'est face à ce constat de vulnérabilité partagé par les deux sites que l'ARH a demandé à l'Union Dour la gestion des établissements des caisses d'assurance maladie
(UGECAM) Ile-de-France de réfléchir et proposer une étude de regroupement de l'activité des deux établissements en Seine-Saint-Denis.
Mais pourquoi ne pas rester à Brolles ? Parce que Montreuil est situé en petite couronne parisienne qui est très déficitaire en places de soins de suite pédiatriques
tandis que la Seine-et-Marne en est suffisamment pourvue.
Le nouvel établissement verra le jour en 2011 après une phase de travaux pour aménager la structure actuelle à la nouvelle offre de prise en charge.
Le site de Montreuil disposera de 108 lits dont 51 lits de réadaptation fonctionnelle pour jeunes de 18 mois à 18 ans, 30 lits de soins de suite pédiatriques pour
les enfants de 0 à 6 ans, 12 lits d'unité pédiatrique pour enfants de 3 à 11 ans polyhandicapés sanitaires.
Les enfants pris en charge seront prioritairement originaires de Seine-Saint-Denis, du nord et de L'est parisien.
Des soins neurologiques, orthopédiques, cardiovasculaires, pulmonaires, ORL, nutritionnels et digestifs seront proposés ainsi qu'une aide pour les polyhandicapés sanitaires.
Devenir des salariés
Le rapprochement des activités de Montreuil et Brolles est difficile pour les salariés de Bois-le-Roi qui ont constitué localement une équipe soudée dans un cadre agréable
mais dans des bâtiments à bout de souffle, inadaptés... confie Marie Antoinette Chaplain, directeur général de l'UGECAM lle-de-France .
De nouvelles réunions sont prévues avec les salariés afin de trouver des solutions, adaptées à chacun .
Les infirmières, les ergothérapeutes et kinésithérapeutes pourront être reclassés au centre de Coubert ou au prieuré d'Avon ", explique Violette Manfredi, directrice du CRFI
de Brolles.
Sur les 91 salariés, 50 % pourra être replacés à proximité, 12 suivent des formations de reconversion, 8 seront recrutés à Montreuil ( les médecins ),12 prendront leur retraite.
La moitié du personnel accepte finalement la décision et s'oriente sur d'autres projets.
Affaire à suivre ....
Association pour le Maintien de Soins Pédiatriques sur le site de Brolles, 35, rue Louis Létang, 77590 Bois-le-Roi,
E-Mail : mailto:amsp.brolles@laposte.net
Pétition disponible sur le site http://www.mesopinions.com ( rubrique social ) . Non à la suppression de places de rééducation d'enfants handicapés du 77 !