Aimé Perret savait choisir dans ses études antérieures, dans les documents accumulés, dans
ses souvenirs aussi, les éléments qui lui semblaient s'harmoniser le mieux avec son sujet,
Salon de 1890
situer les personnages dans cette plaine aux lointains profonds, semées de meules, grouper les
figures dans des ensembles qui plaisaient à l'oeil et répandre sur la sérénité tranquille de ses
scènes rustiques la lumière dorée d'un beau soleil couchant.
Salon de 1895
Ces paysans, ce sont ses personnages habituels : le semeur, les moissonneurs, les faucheurs,
les faneuses, la fileuse, voilà les figures que nous offrent ordinairement ces tableaux.
Salon de 1899 Musée Municipal - Valence ( Drôme )
Comment parler de cette plaine, la plaine de " l'Angélus " sans penser à Millet, qu'il n'a
pas connu cependant, mais dont il est indiscutable qu'il a subit l'influence.
Quand il laisse momentanément de coté les travailleurs des champs, c'est au village encore
qu'il demande ses personnages, le facteur rural, le tambour communal, une distribution de prix
La Sieste des faneuses Salon de 1927
De là assurément, dans nombre de ses oeuvres, un air de famille de là ces ressemblances entre les
figures, et aussi une identé de métier, comme de sujet, qui est comme la signature de ses tableaux.
